« C'est un rêve que je nourrissais et c'est grâce à mon père qu'il s'est réalisé. Je ne lui en serai jamais assez reconnaissante. Il m'a vraiment poussée. »
— Véronic Béliveau, propriétaire
Propriétaire du restaurant L'Intermède du lac, alors situé sur la rue Laurier à Disraeli, Véronic Béliveau vit réellement sa passion. Adolescente, elle a toujours rêvé de posséder un restaurant. Puis sont venus les obligations familiales, les aléas de la vie quotidienne, les événements qui bousculent les projets d'avenir, mais le mois de janvier 2013 allait venir transformer sa vie. Son père, confiant de la future réussite de sa fille, se porte acquéreur du bar laitier faisant partie du Vidéorama de Disraeli. Il suggère alors à Véronic de l'exploiter en offrant simplement soupes, muffins et cafés.
« J'étais plus ou moins ouverte à l'idée, j'étais craintive, il m'a poussée. »
« C'est la période que j'appelle les heureux problèmes! »
Avec les encouragements de son père, Véronic met alors le bras dans l'engrenage en greffant paninis, salades et carrés aux dattes au menu. Six jours par semaine, elle s'active seule dans sa petite cuisine devant la machine à expresso. Avec le temps, le bouche-à-oreille fait son œuvre et les 12 places de l'endroit nommé l'Intermède du lac deviennent vite insuffisantes. La terrasse extérieure de 20 places comble temporairement les besoins au cours de la période estivale.
À l'époque, pendant que les idées foisonnent dans la tête de la propriétaire, son père aménage le Vidéorama dans un nouveau local pour faire plus de place à l'Intermède du lac. Sa capacité d'accueil passe ainsi à plus de 50 places en juillet 2014. La cuisine subit elle aussi plusieurs transformations en très peu de temps : la plaque et la hotte grossissent, le nombre d'employés passe à neuf. On est loin du petit café du début! En avril 2017, un deuxième étage s'ajoute afin d'accueillir encore plus de clients. Quant à l'équipe, elle compte alors plus d'une vingtaine d'employés.
Quelques années plus tard, en mars 2020, survient la pandémie qui vient mettre un frein temporairement aux activités du restaurant. À ce moment, Véronic et son mari acquièrent le bar laitier qui se situe dans la bâtisse voisine et en profitent pour y mettre sur pied une boutique gourmande de prêt-à-manger, trouvant ainsi le moyen de poursuivre leurs activités malgré la situation. Puis, une belle opportunité d'affaires se présente l'année suivante : la bâtisse située au 285 rue Guertin, abritant une auberge et un restautant, est mise en vente. C'est le coup de foudre pour Véronic! En effet, l'emplacement est idéal : l'immeuble se trouve directement sur les berges du lac Aylmer. Ainsi, profitant de la fermeture de leur restaurant (toujours en lien avec la pandémie), Véronic et son mari déménagent leur commerce dans ce nouvel immeuble, y rénovent complètement la section restaurant et y construisent une belle grande terrasse sur 2 étages qui offre une vue directement sur le lac. En procédant à l'achat de cet immeuble, le couple se retrouve par la même occasion propriétaire d'une auberge et décide de l'exploiter à son plein potentiel. Les 2 entrepreneurs, qui comptent maintenant 3 entreprises à leur actif, ont assurément le vent dans les voiles! Qui sait ce que l'avenir leur réserve?
Finalement, Véronic tient à souligner l'énorme soutien de son mari et de sa fidèle clientèle qui ont cru en elle et en son projet et qui l'encouragent depuis le début de façon extraordinaire : « Sans eux, je ne serais pas là où j'en suis aujourd'hui… Merci! »